Libération a terminé l’année en publiant, le 31 décembre, un
article dans lequel un universitaire parisien et un dirigeant d’un
mouvement d’opposition à Vulcania exposent avec véhémence -et
malheureusement de nombreuses contrevérités- les motifs de leur
opposition à Vulcania.
(…) La quasi-totalité des partenaires économiques et sociaux
apporte son soutien massif à ce projet. La raison en est simple :
la région Auvergne a besoin d’un élément attractif, d’un lieu
phare, qui lui fait cruellement défaut. Ses magnifiques paysages, son
réseau d’églises romanes, ses cités de caractère (…° ne
suffisent pas à drainer un tourisme important. (…) Vulcania vise à
renverser cette situation en créant un lieu d’intérêt pour la
France et l’Union Européenne, à partir duquel on pourra sillonner la
région toute l’année, et en découvrir les richesses. (…)
Certains se sont inquiétés du choix du site. L’article de
Libération le situe " au centre du massif
central ". il suffit pourtant de regarder une carte ! la
chaîne des puys est une formation géologique qui s’étend en file
quasi ininterrompue du nord au sud. On la traverse par un col, le col de
Goules. Vulcania est situé à l’ouest de cette chaîne (…).
Les protestations des contestataires ne sont pas inspirées par une
divergence d’appréciation, qui mériterait alors d’être prise en
considération. Celle qui m’aurait le plus touchée, et qui est la
seule qui aurait pu me conduire à renancer au projet, aurait été la
crainte de mettre en péril la qualité de l’environnement. Cet
argument a été abandonné, depuis que le tribunal administratif de
Clermont-Ferrand l’a rejeté au printemps 1996, par une décision
soigneusement argumentée.
(…) quant aux éléments financiers, le simple bon sens suffit à
les réfuter. Si l’on prend le coût avancé par les contestataires,
il représente approximativement le tiers du coût du Futuroscope de
Poitiers. Or, le Futuroscope a été réalisé par le seul Conseil
Général de la Vienne, et s’est révélé largement bénéficiaire,
alors que Vulcania intéresse 4 départements pour un coût 3 fois
moindre.
L’extraordinaire intérêt suscité par le projet chez tous les
opérateurs du tourisme permet d’entrevoir des résultats rapidement
bénéficiaires, un cabinet d’expertise prévoient une fréquentation
minimale de 500000 visiteurs par an.
Bien entendu, ce projet entraînera des retombées considérables sur
l’emploi et sur l’activité économique de toute l’Auvergne.
D’après Libération, 13 janvier 2000.